OpenLara : jouez à Tomb Raider depuis votre navigateur

La souris verte

OpenLara : jouez à Tomb Raider depuis votre navigateur

Un développeur russe s’est lancé dans un drôle de projet : recréer un des niveaux du jeu Tomb Raider, sorti en 1996, afin d’y jouer directement depuis un navigateur internet. Et ça fonctionne plutôt bien. Envie d’essayer?

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Le projet Open Lara, disponible sur Firefox et Chrome, émule le titre, en tout simplicité, directement dans votre navigateur Web – ce qui, incidemment, illustre l’évolution de la puissance de calcul des outils modernes. Bon, on ne va pas se mentir, l’émulation n’est pas parfaite. Mais c’est plutôt bien fait./

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Back to 96 !

Tomb Raider est un jeu d’action-aventure parsemé d’énigmes, créé en 1996 par la société Core Design. A  cette époque, il est défini comme révolutionnaire en raison de ses graphismes en 3D, son gameplay innovant et sa fameuse héroïne, la courageuse Lara Croft, créée par Toby Gard. La saga a depuis donné naissance à une dizaine d’épisodes, sortis sur à peu près toutes les consoles existantes.

Ainsi, OpenLara (c’est son petit nom) est accessible depuis n’importe quel navigateur, à cette adresse.

Alors, calmons tout de suite vos ardeurs, seul le niveau 2 « Ville de Vilcabamba » est jouable.

  • Pour mettre en pleine écran : Alt + Enter
  • Déplacement : Flèches
  • Tirer : E
  • Dégainer : Alt ou Q
  • Sauter : Espace

La délicate question du droit d’auteur

Si tout est mis à disposition en open source par le développeur, sous licence BSD 2, d’un point de vue légal, la mise en ligne d’un tel projet est un peu plus complexe. En effet, la loi prévoit que le droit d’auteur ne s’épuise qu’après 70 ans au titre des droits patrimoniaux, or, Tomb Raider n’a qu’un peu plus de 20 ans et n’appartient donc pas au domaine public. 

Pire encore, son ayant-droits, l’éditeur Square Enix, existe toujours et commercialise encore le jeu, ce qui ne permet pas d’envisager le cas, juridiquement flou, de l’abandonware. La pérennité de ce projet dépendra donc du bon vouloir de l’éditeur nippon, qui pourrait en sonner le glas, avec un simple courrier rédigé par ses avocats.

Cela n’enlève rien a l’exercice de style de notre programmeur amateur.